La CJUE affirme que les contrats qui forcent la fourniture de Repsol peuvent être annulés

La justice d'un pays peut annuler les contrats qui forcent la fourniture exclusive de Repsol dans les stations-service si elle considère qu'ils restreignent la concurrence, selon une nouvelle phrase publié aujourd'hui par la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE).

Bruxelles, le 23 novembre (EFE) - La justice d'un pays peut annuler les contrats qui obligent à la fourniture exclusive de Repsol dans les stations-service si elle considère qu'ils restreignent la concurrence, selon une nouvelle déclaration publiée aujourd'hui par la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE).

Le tribunal luxembourgeois a été jugé à cet effet suite à un cas espagnol Certaines personnes qui ont signé un contrat de bail avec une entreprise pétrochimique pour une ferme et une station-service en échange d'un loyer mensuel.

Dans ce document, l'entreprise a forcé à la station-service de s'approvisionner exclusivement auprès de Repsol pendant les vingt-cinq années qu'a duré le contrat.

Des années plus tard, des individus ont créé la société Gasorba, qui a pris mêmes obligations d'approvisionnement.

Parallèlement, la Commission européenne (CE) a ouvert une procédure de mise en concurrence contre la multinationale espagnole et, après une analyse préliminaire, considéré comme "douteux" la compatibilité avec le droit de l'UE des contrats de distribution exclusive à long terme.

En réponse, Repsol a proposé aux engagements de la CE de de souscrire à des contrats d'exclusivité à long terme ou d'acheter des stations-service non fournies par l'entreprise pour une période de temps.

Bruxelles a accepté ces engagements et Après cette décision, les individus et Gasorba ont déposé une plainte contre Repsol dans laquelle ils ont demandé de déclarer le bail nul parce qu'il était contraire aux règles de l'Union européenne (UE) et l'indemnisation des dommages.

Les tribunaux ont rejeté les revendications et l'affaire a atteint la Cour suprême, qui demande maintenant à la CJUE si une juridiction nationale peut déclarer la nullité de l'accord d'approvisionnement conformément aux règles du droit communautaire, lorsque la Commission a précédemment accepté une série engagements sur le même accord.

Dans son arrêt, la Cour de justice de l'UE estime que la décision adoptée par les engagements de la CE sur certains accords entre La société ne s'oppose pas à ce que les tribunaux nationaux examinent la conformité de tels accords avec les règles de concurrence et les déclarent nulles.

La CJUE note que la demande du droit de l'Union en matière de concurrence repose sur un système de compétences parallèles au sein duquel tant la Commission que les autorités et Les juridictions nationales peuvent appliquer les règles communautaires.

Le tribunal de l'UE déclare que les décisions de compromis les rendent contraignantes, mais ne certifient pas conformité de la pratique à ces préoccupations avec les règles du droit de l'UE interdisant les comportements anticoncurrentiels.

En fait, il souligne que la Commission peut se limiter à effectuer une simple "analyse préliminaire" de la situation, sans que la décision d'engagements soit prononcée sur la question de savoir si l'infraction a eu lieu ou si il existe.

Par conséquent, il ne peut être exclu qu'une juridiction nationale parvienne à la conclusion que la pratique faisant l'objet de la décision d'engagement est illégale. EFE

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